Mai
2012 : En route pour Noirmoutier, page deux sur...deux.
C'est
encore loin ?
J'en profite
ensuite pour traverser l'île en direction de Noirmoutier en l'île afin
de boire quelque chose de frais en terrasse.
Puis je file
en direction du bois de la Chaize, ce coin me fascine, c'est calme, sans
marchand de glace et d'odeur de malbouffe, les demeures sont pour la plupart
exceptionnelles et se baigner en soirée à la plage des Dames... il faut
le faire, c'est tout ! J'en profite pour laisser la moto refroidir après
quelques 120km depuis le départ, pendant ce temps je vais enfin casser
la croute dans le bois.
Je flâne ensuite
au nord de l'île, quel temps magnifique, une chance ! Question aux cinéphiles
: cette maison de vacances a "participé" dans un très bon film français
avec une non moins talentueuse brochette de comédiens/iennes.
Saurez vous la retrouver ?
Je file ensuite en direction du camping des Roussières (une bonne adresse),
je dois faire du camping une fois tous les dix ans à tout dire, ce n'est
pas mon truc mais je me voyais mal aller à l'hôtel avec la 100 terrot,
ça ne serait pas raccord. La pétrolette attire la sympathie des deux jeunes
filles à l'accueil, l'une d'elle cherchait d'ailleurs un vélosolex, cet
engin traversera les générations à n'en pas douter. Puis je repars en
milieu d'après midi pour aller voir les Panhard qui ne vont pas tarder
à arriver sur l'île.
Cet homme
est en train de se faire avaler par sa machine dans l'indifférence générale.
^^
Les modèles
sont variés : de la 17, 24, Starlett, Dyna X, version Le Mans, un Junior,
quelques utilitaires, sans oublier les superbes coachs HBR 5.
Quand à la
palette de teintes, on est loin des teintes actuelles gris clair - gris
moyen - gris foncé...
La pétrolette
se fait toute petite, bien que... 1887 et 1891 ça se joue dans un mouchoir
de poche.
Il
est vrai que l'on me voit peu à côté de la moto, j'ai pourtant emmené
le trépied mais je ne suis pas à l'aise pour poser comme Manu d'Epinal
sur sa 350cc.
Rouler c'est
bien, faire un peu de tourisme, c'est plaisant également.
Et le sel,
que serait Noirmoutier sans le sel ? Et quelle saveur auraient les petites
patates sans beurre salé (d'façon, du beurre sans sel, ça s’appelle de
la graisse à chaine de vélo !)
Noirmoutier
en l'île...
...et ses
ruelles encore peu fréquentées, pas pour longtemps...
Dans le bois
de la Chaize, de belles demeures, des maisons de maître comme l'on disait.
Et le plus malheureux c'est qu'elles ne sont ouverte qu'un mois ou deux
par an...
Et la plage
des Dames, un régal !!! Et pourtant la plage... mais là... c'est vraiment
un très beau coin.
Par contre
on a beau être mi mai passé, le soir il fait vite frais.
Retour au
camping, la pétrolette a aussi droit à son abri de fortune.
Le lendemain
matin, le temps est vraiment très mitigé, gris, humide, un fort vent du
sud, ça promet pour rentrer.
Je retraverse
l'île pour me diriger vers le passage du Gois, cette route submersible
à marée haute longue de 4,5km.
La marée descend,
le chemin pavé est praticable depuis une bonne demi heure et heureusement
pas encore trop fréquenté
Une petite
photo souvenir devant une balise, je ne viendrais pas là tous les jours
non plus...
La
suite de la route fut assez monotone à travers St Gervais, St Urbain,
St Hilaire de Riez, L'aiguillon sur Vie... la campagne est jolie du moment
qu'il fait beau, là il fait froid, le ciel est très menaçant et ce foutu
vent de face impose une vitesse réduite tout en demandant un bon effort
au petit moteur.
Heureusement
en fin de matinée, le ciel de dégage petit à petit, il y a toujours ce
vent mais il fait plus doux avec un rayon de soleil, j'en profite pour
faire une halte au tiers du parcours pour déjeuner. Puis je trace la route
à travers la campagne, le bocage comme ils disent dans le coin, St Julien
des Landes, Vairé, l'île d'olonne, Olonne sur Mer, pour finir par retraverser
les Sables d'Olonne et reprendre la côtière là où je l'avais commencé
la veille.
Après
291km, nous arrivons à bon port, un peu fourbu, sans doute plus le conducteur
que la moto d'ailleurs. A peine cette dernière déchargée, je m'empresse
de la laver soigneusement car le sel et l'eau de mer du Gois auront vite
fait de commencer leur travail de sape si je la laisse tel quel dans le
garage.
Et
pour finir je refais le plein d'essence pour arriver à une consommation
d'un tout petit peu moins de 8,5 litres sur les presque 300km, soit une
moyenne de 2,9 litres au cent, ça semble un peu plus élevé que d'habitude,
le poids de l'ensemble et le fort vent de face au retour sans doute. Enfin
c'était bien à n'en point douter, vivement la prochaine grande ballade
(enfin grande.. à hauteur de la pétrolette ! ^^)
Le
début de la ballade à Noirmoutier en page une.
J'ai
volontairement redimensionné les photos en petit format pour plus de lisibilité.
Elles sont toutes disponibles en 1200px de large en cliquant sur chaque
photo.
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