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1. 1600 de 1967
2. 1602 de 1972
3. 2002 de 1975
4. 3,0 S de 1976
5. 316 de 1987
6. 316 de 1988

 

 


Ma série 3 (E30) 316 à carburateur d'octobre 1988 - De mars 2003 à novembre 2008.

Ma première BMW, acquise après plusieurs mois de recherches dans tous types de journaux d'annonces. J'en ai été pleinement satisfait durant cinq ans, c'est en effet un réel plaisir de conduite que m'a offert cette auto depuis 2003.

Sous le capot... :
C'est une série 3 de type E30 "phase 2" (restylage essentiellement stylistique avec moins de chromes et plus de matières plastiques), la plus petite motorisation essence de cette deuxième génération de série 3. La 316 à carburateur en phase 2 n'a existé que quelques mois avant de disparaître au profit de la 316i (i pour injection), ce qui quelque part fait son charme. D'après les services homologations de BMW France, seuls 149 exemplaires de 316 en berline 4 portes ont été importées neuves en 1988, la mienne ferait donc vraisemblablement partie de cette dernière série de BMW à carburateur.

Animée par un 4 cylindres en ligne avec ACT & distribution par chaine, le M10 hérité des berline Neue Klasse & coachs série 02, lla 316 développe 90 ch DIN à 5 500 trs/min soit une cylindrée de 1766 cm3 grâce à son carburateur double corps inversé Bosch/Pierburg 2BE. Elle n'est certes pas la plus rapide des béhèmes mais son faible poids (quelques 1070 kgs) et sa boîte Getrag à 5 rapport (type 240/5) bien étalonnée en font une voiture plaisante & rapide avec une reprise correcte ; elle n'a pas à rougir de son petit moteur dans la circulation actuelle. A noter que du fait d'une fiscalité défavorable, les versions France avaient le gros défaut d'avoir un pont qui tire bien trop long, avec un rapport de 3,64:1, la démultiplication est la même que la 320i. La version originelle allemande avec le pont 4,11:1 change vraiment la donne, le moteur est bien mieux exploité.

L'auto en quelques mots :
Après cette sommaire présentation mécanique, abordons plus précisement "ma" petite et première béhème :
C'est donc une 316 à carburateur immatriculée pour la première fois le 10 octobre 1988, achetée 107 200 Frs à l'époque et qui n'a connu qu'un propriétaire en presque 15 ans et 101 300km certifiés sur un joli tas de factures d'entretien.


De couleur beige claire métallisé (luxorbeige metallic-219) & en version 4 portes, elle est équipée d'origine de vitres avant électriques ainsi que des rétroviseurs extérieurs réglables électriquement eux aussi. Lors de la commande de l'auto, l'ancien propriétaire prit plusieurs options :

- toit ouvrant mécanique, ouvrable en deux positions : inclinaison extérieure à 20° et ouverture totale (4.048 Frs à l'époque)
- peinture métallisée (2.612 Frs)
- vitrage teinté vert (1.360 Frs)
- autoradio Clarion 916 à cassette audio
- antenne radio électrique (1.056 Frs)
- fermeture centralisée 4 portes + coffre (1.998 Frs)
- compte tour et jauge de consommation temps réel (en option uniquement sur la 316 !) (1.048 Frs et 540 Frs)

Sur la route :
Que dire...rouler par tous temps et en toutes circonstances avec la 316 reste une joie, un agrément, un véritable plaisir ! Position de conduite confortable, faible bruit du moteur, très bonne maniabilité de la direction - non assistée - , puissance suffisante pour débuter avec une propulsion, freinage correct, coffre très spacieux, qualité de fabrication et enfin réparations très aisés ! Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cette auto, bien qu'étant la plus petite des béhèmes, elle a bénéficiée d'un savoir faire et d'une finition égale au reste de la gamme BMW de l'époque. N'en déplaise aux mauvais coucheurs qui la qualifie de "béhème du pauvre".

Les problèmes rencontrés :

En 20 ans de vie, très peu de pannes avec cette auto si ce n'est une segmentation cassée en roulant (sic !) sur le 1er cylindre et sur la fin des problèmes de carburation, plus exactement la seule partie d'électronique déjà greffée sur la voiture à l'époque (la gestion "eco-tronic") n'en faisait qu'à sa tête pour le starter automatique. L'entretien ayant toujours été effectué en temps et en heure avec de la pièce d'origine, aucun souci de ce coté là.

On lit souvent ici et là que les E30 phase 2 sont très bien traitées contre la corrosion, ce n'est pas faux mais "pas que", il est toujours amusant de comparer une 2002 et une 318is plus jeune de 20 ans. Les progrès en terme de traitements des corps creux et de la qualité des produits sont indéniables mais la série 3 E30 ne fait pas figure d'exception en ce qui concerne la corrosion.
A surveiller de près :
- le support de batterie, l'eau ayant tendance à stagner coté aile droite
- de chaque coté du toit ouvrant tout au fond et devant les deux rigoles permettant l'évacuation (du moins théoriquement) de l'eau
- les passages de roues avant et surtout arrières
- les longerons et supports de cric

- les soudures et joints, particulièrement au niveau de la calandre sous les blocs des optiques ainsi qu'au niveau des feux arrières
- sur les angles de la partie supérieure de la caisse sur laquelle repose le coffre, l'eau ayant là encore une fichue tendance à stagner
- les deux angles en bas du parebrise

La rouille est malheureusement quasi-inévitable dans l'absolu mais avec quelques attentions particulières on parvient à préserver un bel exemplaire, le minimum étant un garage fermé qui soit sain et un lavage régulier avant et après l'hiver des passages de roue.

La voiture est strictement d'origine, ce qui est assez rare pour être souligné, beaucoup de E30 ayant étées sacrifiées sur l'autel du tuning, victimes d'accidents ou plus récemment bricolées pour faire du "drift". Dans un soucis de conservation et de respect pour l'auto, son état d'origine a été volontairement conservé, exception faite des options constructeur que j'ai rajouté par la suite :

- les 5 jantes BBS en alliage léger, 14 pouces par 6 et demi,
- l'intérieur velours gris de 325i avec accoudoir central arrière et appuis tête arrières,
- moquette velours des versions 6 cylindres, plus épaisse,
- le second anti brouillard arrière et les deux devant,
- les vitres électriques à l'arrière,
- le volant trois branches gainé de cuir "M-technik 1",
- les soufflets en cuir de levier de vitesses et de frein à main,
- le pommeau de levier de vitesses gainé de cuir,
- la petite lampe portative dans la boite à gants,
- le poste Blaupunkt-BMW Bavaria RDS,
- le range K7,
- les sur tapis de sol,
- l'enjoliveur d'échappement,
- la trappe à ski,
- le sur tapis de coffre,
- la garniture enjoliveuse d'intérieur de malle arrière,
- le becquet de coffre "heckspoiler" noir en mousse dure,

Ce qui fait une petite E30 bien optionnée et agréable à conduire au quotidien. Cette auto consomme en moyenne 8,5l aux 100km en conduite mixte route/ville, que ce soit avec le pont d'origine (3,64:1) ou avec le pont plus court vampirisé sur une 316i (3,91:1) ce qui reste tout à fait raisonnable même à l'heure actuelle.

 

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