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1. 1600 de 1967
2. 1602 de 1972
3. 2002 de 1975
4. 3,0 S de 1976
5. 316 de 1987
6. 316 de 1988

 

 



Aout 2006 - Mars 2007 : "The rust box" (la boite à rouille)

Dans le cadre de ma formation de carrossier réparateur à l'AFPA de Loudéac, j'ai eu la chance de pouvoir travailler sur ma propre auto. Les travaux se sont étalés sur 8 mois pour une raison simple : tous les travaux personnels n'étaient pas prioritaires sur le reste et devaient être en adéquation avec l'enseignement suivi.

Les travaux listés étaient :
- remplacer le masque avant,
- remplacer le capot moteur
- reprendre le rebord d'aile arrière gauche
- reprendre quelques coups ici et là
- peinture complète intérieur/exterieur

Au final le travail effectué a été :
- remplacer le masque avant,
- remplacer les tôles de fermetures des passages de roues avant,
- remplacement d'une aile avant,
- remplacement du capot moteur
- remplacement des support d'ailes avant,
- remplacement des bas de caisse,
- remplacement partiel des planchers avant,
- décabossages des deux portes
- remplacement partiel du rebord d'aile arrière gauche
- traction sur l'arrière de la 1602 pour pouvoir éliminer des plis résultant d'un choc arrière,
- trou d'antenne sur le toit rebouché
- remplacement de la tôle de fermeture entre les feux arrières
- remplacement partiel du bac de roue de secours
- mise à nu des dessous (planchers et passages de roues) et traitement anti corrosion,
- peinture complète intérieur/exterieur caisse et ouvrants

Ce qui m'amène à dire que même en connaissant globalement l'auto qui présentait pas trop mal (de loin certes !), on va de surprise en surprise une fois la caisse mise à nu.

Reprenons le fil à l'arrivée de la 1602 dans l'atelier, la première chose à faire est simple : démonter minutieusement l'auto et tout repérer à l'aide de croquis, photos, annotations et indications sur le faisceau électrique. Une fois ceci effectué, l'idée était de commencer par sortir le moteur après avoir déposé le masque avant très abimé ainsi que les deux ailes soudées et boulonnées.

Une fois ceci effectué, l'ensemble moteur/boite a été sorti sans grandes difficultés, il faut bien avouer que la mécanique sur ces autos est bien conçue.

L'ensemble moteur/boite a été stocké tout l'hiver avant de prendre place dans ma 2002 blanche et pour cause : le 4 cylindres qui animait la 1602 était un 1990cm3 ! Moteur non d'origine et donc interdit. Il se trouve que je possède le moteur d'origine (numéro identique à la frappe à froid sur la caisse) de l'auto, il sera refait par la suite.

La partie avant a été la première étape du travail, toujours le même principe : décapage de la peinture - l'auto ayant été mal repeinte il y a des années - localisation des zones corrodés, découpes et remplacement de la pièce, formée à la main ou achetée neuve selon les cas.

 

Sur la partie avant de la série 02, outre le masque avant fragile au niveau du nez de calandre (le fameux double haricot) et très souvent pourri en sa partie basse, les fermtures de passage de roue cachent souvent de la rôle rouillée. Il a fallu les dépointer, procéder à une découpe pour atteindre la tôle saine, former des pièces à la main, souder tout cela, traiter antirouille.
Illustration avec le coté droit :

Il ne faut pas hésiter à découper, ça parait impresionnant au début mais c'est nécessaire. Notez que le mal s'estpropagé jusqu'aux planchers avant (j'y reviendrais plus loin).

Notez également que le coté gauche n'est pas en reste non plus !

Le support de fixation vertical de l'aile :

Une fois le travail terminé :

Et la tôle de fermture précédemment dépointée en cours :

L'ensemble une fois traité au Rustol CIP antirouille. Les passages de roue avant ont été grattés à l'aide d'un chalumeau, d'une brosse et d'une spatule.

Pour ce travail, nous étions deux (Yohann et moi), chacun son coté, nous devions ensuite souder le nouveau masque avant neuf mais celui-ci est arrivé 4 mois après son achat ! Si la disponibilité de pièces est très bonne pour ce modèle, les délais sont parfois aléatoires.

qu'importe, pendant ce temps, nous avons continué sur l'auto avec les planchers avant qui commençaient à être bien malades. Hormis un coté ou le cric était passé à travers le plancher, rien ne laissait présager autant de dégats, de gros insonorisants à l'intérieur et une épaisse couche de blaxon à l'extérieur et le tour était joué. Méfiance donc pour les porchaines autos !

Les deux planchers avant étaient corrodés au même endroit, au mons pas de surprise...
du coté droit :

Et du coté gauche !

Une fois l'ensemble des insonorisants de planchers enlevés, on y voit plus clair et fort heureusement le reste est très sain !

La réparation coté droit respectant du mieux possible les formes d'origine :

Et du coté gauche en détails, identification de la zone à découper :


Puis la découpe, notez que la tôle de fermeture du longeron avant gauche était aussi abimée.


Après avoir découpé une tôle avec un gabarit, pointage et soudure au semi auto.

Une fois tous ces travaux réalisés sur l'unit avant, l'auto a reçu plusieurs couches de Rustol CIP, un puissant antirouille, afin d'être durablement protegée avant d'appliquer les nouveaux joints d'étanchéité dans le compartiment moteur :


A noter que la tôle du tablier avant enfoncée par le corps d'allumeur a été redressée avant l'application du CIP.


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